L’enfant … culture et rêves d’avenir (1)

L’avenir de toute Nation passe avant tout par la formation des futures générations. L’enfance constitue le noyau de ces dernières. Eduquer l’enfant est la meilleure façon de parvenir à cet objectif tant escompté. Pendant des années, j’ai consacré ma plume à ce thème. D’ailleurs, au cours des derniers mois, j’ai souvent évoqué l’importance de mettre en place une culture générale et un art propres aux enfants d’Egypte. Récemment, j’ai été ému en entendant un des parlementaires égyptiens soulever cette question : qu’en est-il de la culture de l’enfant ? Il s’attendait à avoir une réponse de la part d’un ministre. Nous pouvons ainsi dire avec le plus grand soulagement : la culture est la pierre angulaire nécessaire à la formation de l’individu que ce soit en Egypte ou n’importe quel autre endroit au monde. J’avoue que les organes d’Etat chargés de la culture pour enfants sont nombreux. Parmi ces organes, nous pouvons citer le Centre national de l’Enfant relevant du Conseil suprême de la Culture. Mais, il n’est pas le seul. En fait, il y a un grand nombre d’institutions, d’organes et de ministères qui accordent autant d’intérêt à ce dossier. Ainsi, peut-on citer plusieurs ministères dont le ministère de l’Information, de l’Education, de la Solidarité sociale, de la Jeunesse et du Sport, de l’Enseignement supérieur. S’ajoute à cela le Centre national de l’Enfance et de la maternité, Al-Azhar, l’Eglise, les Waqfs. En effet, au sein de chaque institution, il y a un secteur dédié au développement des enfants. Des secteurs qui peuvent jouer des rôles importants en présentant aux enfants plusieurs moyens qui véhiculent la culture comme les livres, les films, les pièces de théâtres, les colloques, les ateliers, les spectacles de guignols etc. D’ailleurs, l’Egypte a mis en place une stratégie pour former l’individu dès l’enfance précoce. Depuis près de deux semaines, un plan d’action a commencé à être appliqué. Ce plan d’action aurait dû entrer en vigueur il y a plus d’un an, mais cela n’était pas possible en raison du coronavirus qui a bien retardé les choses. Ce plan d’action a en quelque sorte sollicité tous les acteurs étatiques chargés de la culture de l’enfance pour atteindre les objectifs escomptés. Que ce soit les responsables égyptiens ou la famille, ils doivent assumer leurs rôles d’autant plus que l’enfant est de nos jours sous l’influence de courants culturels divers. Nul ne peut prédire l’impact de ces courants sur sa personnalité.

(A suivre…)